Louis Saint-Mleux, sprinter, spécialiste du 200m, champion de Bretagne, 22 »33 sur 200m en salle alors qu’il n’est que junior 1ère année.
Ancien judoka, compétiteur, il décide d’arrêter la compétition en judo pour se consacrer entièrement aux compétitions d’athlétisme.

Interview en 8 questions, et une vidéo d’un entraînement :

1) Comment t’es venu à pratiquer l’athlétisme et particulièrement le sprint ?
– Je suis venu sur l’athlétisme tout à fait par hasard. Quand j’ai commencé à taquiner plusieurs championnats de France au judo je me suis mis à la préparation physique avec Pascal Chevray (à l’époque ancien athlète et ancien coach d’athlé). Quand il m’a dit qu’il se relançait au CJF saint-malo j’ai tout de suite suivi. J’ai commencé à faire un entraînement par semaine dans le but d’améliorer mon cardio pour le judo. Puis la tendance s’est inversée, plus d’athlé pour moins de judo. Le sprint m’a toujours attiré avant toutes les autres épreuves car ce sont des disciplines très pratiquées avec beaucoup d’adversité en compétition, une discipline très technique et particulièrement physique.

2) Quelle est ta séance préférée ?
– Les séances données par mon entraîneur sont toutes extrêmement bien préparées. On ne fait rarement exactement 2 fois la même séance, c’est pour cela qu’à chaque séance je suis sûr de prendre beaucoup de plaisir.

3) Combien de fois t’entraînes-tu par semaine ?
– Je suis à 3 séances d’athlétisme par semaine, séance assez conséquente de 2h30-3h à chaque fois, 18h30-21h30 lundi et jeudi puis 11h-13h30 le dimanche. Ajouté à cela une séance de judo le vendredi de 1h30 quand je n’ai pas de compétition le week-end.

4) On peut dire que tu as été plutôt performant assez rapidement, est-ce que cela a changé ton investissement au quotidien ?
– Si j’ai été performant assez rapidement c’est grâce au judo à haut niveau que j’avais pratiqué avant. J’avais déjà grâce à ça des prédispositions physiques et le goût de la compétition. J’ai une alimentation très seine grâce a l’éducation que m’a donné ma famille, tout ce que mon père me prépare est bio (Oui je vis encore chez mes parents évidemment ça aide). Je fais attention à mon alimentation même au petit déjeuner et niveau sommeil j’assure au minimum 7h de sommeil par nuit (7-8 heures en général) ce qui me permet de bien me reposer entre chaque séance, donc pour les « à côtés » j’étais déjà plutôt dans les clous. A l’entraînement je suis concentré sur ce que me dit mon coach, je m’applique au maximum sur les consignes. Je n’arrête jamais une séance avant la fin même si elle est très dure, je vais au bout des choses. Cependant entre chaque exercice je ne me prive pas d’être déconneur avec mes amis, je profite de la bonne ambiance qu’il y a durant les séances à fond aussi !

5) Quels sont tes objectifs pour cette année ?
– Cette année j’ai pour objectif de me pousser le plus haut possible au classement français, dur de savoir où cela va me mener car comparé à l’année dernière j’ai énormément progressé. Évidemment le niveau en France reste très très haut. Cet été j’aimerai descendre sous les 22sec au 200m, objectif assez récent mais qui fait rêver. Je donnerai tout pour me qualifier aussi au championnat de France junior outdoor. En objectif secondaire j’aimerai me tester sur 100m histoire de voir si je suis en dessous des 11sec. Enfin j’ai des ambitions sur 400m que je pourrais confirmer par la suite car mon entraîneur va sans doute me donner plusieurs occasions pour performer sur cette discipline.

6) En compétition t’es plutôt musique dans les oreilles et concentré, calme et force tranquille, très stressé …?
– Évidemment plus la compétition monte en terme de niveau plus la pression monte. Je vois ça très positivement c’est de l’adrénaline en plus sur les courses. Une compétition sans musique reste inenvisageable, c’est un excellent moyen de se détacher du stress et de prendre parfois un recul nécessaire pour ne pas faire de blocage. Donc stressé oui mais je le gère et reste concentré.

7) Quelques mots sur ton coach, Pascal Chevray ?
– Tout le monde ressent énormément de respect envers Pascal Chevray. C’était un sportif de haut niveau qui a taquiné plusieurs podiums nationaux tout au long de sa carrière il me semble. Il a le goût de l’effort, on le ressent dans ses séances assez dures physiquement. Cependant il sait s’adapter pour les personnes débutantes. Sur le sprint je considère qu’il connaît tous les moindres détails nous permettant de progresser. A chaque fois que l’on se penche sur un point technique mes chronos finissent par descendre. Il reste incroyablement sportif même s’il est passé du côté entraîneur et plus d’athlète. Il pratique énormément de vélo et il est toujours capable de nous battre sur des exercices comme sur les abdominaux et cours toujours avec nous de temps en temps. C’est un véritable exemple pour moi. Je signerai tout de suite pour accomplir tout ce qu’il a accompli.

8 ) En dehors de l’athlétisme, un loisir ?
– Hé Oui j’ai un petit péché mignon. A l’athlétisme tout le monde sait que je viens du monde du judo. Seulement je fais aussi de la musique, et depuis très longtemps, ça fait une dizaine d’années que je prends des cours particulier de guitare le samedi matin (ça marche bien sur les filles) ?

 

Nouvelle rubrique : présentation d'un athlète.Louis Saint-Mleux, sprinter, spécialiste du 200m, champion de Bretagne, 22''33 sur 200m en salle alors qu'il n'est que junior 1ère année.Ancien judoka, compétiteur, il décide d'arrêter la compétition en judo pour se consacrer entièrement aux compétitions d'athlétisme.Interview en 8 questions, et une vidéo d'un entraînement :1) Comment t’es venu à pratiquer l’athlétisme et particulièrement le sprint ? – Je suis venu sur l’athlétisme tout à fait par hasard. Quand j’ai commencé à taquiner plusieurs championnats de France au judo je me suis mis à la préparation physique avec Pascal Chevray (à l’époque ancien athlète et ancien coach d’athlé). Quand il m’a dit qu'il se relançait au CJF saint-malo j’ai tout de suite suivi. J’ai commencé à faire un entraînement par semaine dans le but d’améliorer mon cardio pour le judo. Puis la tendance s’est inversée, plus d’athlé pour moins de judo. Le sprint m’a toujours attiré avant toutes les autres épreuves car ce sont des disciplines très pratiquées avec beaucoup d’adversité en compétition, une discipline très technique et particulièrement physique.2) Quelle est ta séance préférée ?- Les séances données par mon entraîneur sont toutes extrêmement bien préparées. On ne fait rarement exactement 2 fois la même séance, c’est pour cela qu'à chaque séance je suis sûr de prendre beaucoup de plaisir.3) Combien de fois t’entraînes-tu par semaine ? – Je suis à 3 séances d’athlétisme par semaine, séance assez conséquente de 2h30-3h à chaque fois, 18h30-21h30 lundi et jeudi puis 11h-13h30 le dimanche. Ajouté à cela une séance de judo le vendredi de 1h30 quand je n'ai pas de compétition le week-end.4) On peut dire que tu as été plutôt performant assez rapidement, est-ce que cela a changé ton investissement au quotidien ?- Si j’ai été performant assez rapidement c’est grâce au judo à haut niveau que j’avais pratiqué avant. J’avais déjà grâce à ça des prédispositions physiques et le goût de la compétition. J’ai une alimentation très seine grâce a l’éducation que m’a donné ma famille, tout ce que mon père me prépare est bio (Oui je vis encore chez mes parents évidemment ça aide). Je fais attention à mon alimentation même au petit déjeuner et niveau sommeil j’assure au minimum 7h de sommeil par nuit (7-8 heures en général) ce qui me permet de bien me reposer entre chaque séance, donc pour les « à côtés » j'étais déjà plutôt dans les clous. A l’entraînement je suis concentré sur ce que me dit mon coach, je m’applique au maximum sur les consignes. Je n’arrête jamais une séance avant la fin même si elle est très dure, je vais au bout des choses. Cependant entre chaque exercice je ne me prive pas d’être déconneur avec mes amis, je profite de la bonne ambiance qu’il y a durant les séances à fond aussi !5) Quels sont tes objectifs pour cette année ?- Cette année j’ai pour objectif de me pousser le plus haut possible au classement français, dur de savoir où cela va me mener car comparé à l’année dernière j’ai énormément progressé. Évidemment le niveau en France reste très très haut. Cet été j’aimerai descendre sous les 22sec au 200m, objectif assez récent mais qui fait rêver. Je donnerai tout pour me qualifier aussi au championnat de France junior outdoor. En objectif secondaire j’aimerai me tester sur 100m histoire de voir si je suis en dessous des 11sec. Enfin j’ai des ambitions sur 400m que je pourrais confirmer par la suite car mon entraîneur va sans doute me donner plusieurs occasions pour performer sur cette discipline.6) En compétition t’es plutôt musique dans les oreilles et concentré, calme et force tranquille, très stressé …? – Évidemment plus la compétition monte en termes de niveau plus la pression monte. Je vois ça très positivement c’est de l’adrénaline en plus sur les courses. Une compétition sans musique reste inenvisageable, c’est un excellent moyen de se détacher du stress et de prendre parfois un recul nécessaire pour ne pas faire de blocage. Donc stressé oui mais je le gère et reste concentré. 7) Quelques mots sur ton coach, Pascal Chevray ? – Tout le monde ressent énormément de respect envers Pascal Chevray. C’était un sportif de haut niveau qui a taquiné plusieurs podiums nationaux tout au long de sa carrière il me semble. Il a le goût de l’effort, on le ressent dans ses séances assez dures physiquement. Cependant il sait s’adapter pour les personnes débutantes. Sur le sprint je considère qu’il connaît tous les moindres détails nous permettant de progresser. A chaque fois que l’on se penche sur un point technique mes chronos finissent par descendre. Il reste incroyablement sportif même s'il est passé du côté entraîneur et plus d’athlète. Il pratique énormément de vélo et il est toujours capable de nous battre sur des exercices comme sur les abdominaux et court toujours avec nous de temps en temps. C’est un véritable exemple pour moi. Je signerai tout de suite pour accomplir tout ce qu’il a accompli.8 ) En dehors de l’athlétisme, un loisir ? – Hé Oui j’ai un petit péché mignon. A l’athlétisme tout le monde sait que je viens du monde du judo. Seulement je fais aussi de la musique, et depuis très longtemps, ça fait une dizaine d’années que je prends des cours particulier de guitare le samedi matin (ça marche bien sur les filles) ?

Publiée par Cercle Jules Ferry Saint-Malo Athlétisme sur Samedi 8 février 2020